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mardi 29 novembre 2016

Le chou, c'est pas de la tarte

Pour mon repas de hier soir, en hommage à Fidel Castro qui n'aimait rien plus que ce plat, j'ai fait une sorte de chou braisé à ma manière. Avec du chou. Vert, le chou. Je l'ai lâchement coupé en quartiers pendant qu'il avait le dos tourné et je l'ai détrognonné avant de le blanchir dans un grand volume d'eau salée. Après, une fois que je l'ai trouvé suffisamment blanchi, je l'ai laissé égoutter dans une passoire à trous.
Dans un ustensile de cuisine supportant la chaleur, j'ai fait blondir un oignon et j'ai ajouté des lardons. Parce que j'en avais, j'ai épluché et coupé deux carottes en rondelles. Bien fait pour elles ! J'ai ajouté le chou et les carottes aux oignons et lardons et j'ai ajouté un peu de sel et de poivre. J'ai laissé cuire à couvert à petit feu pendant le temps nécessaire.
Parce que la veille j'avais fait un rôti de porc dans l'échine, j'ai mangé une tranche de rôti avec le chou. Et comme dessert, une tarte aux pommes parce que j'en avais fait une et que je voue un véritable culte à cette pâtisserie particulièrement appréciée, me dit-on, de Fidel Castro de son vivant.

tarte aux pommes

jeudi 24 novembre 2016

Le cocotier est une espèce de palmier

Aimez-vous les palmiers ? J'avais une photo d'une Chevrolet Bel-Air "améliorée" prise lors des Vintage Days de Périgueux. Le décor ne me plaisait pas beaucoup et j'ai commencé à détourer l'automobile en vue de la placer en une autre place. Mais où la mettre ? Je me suis dit qu'elle serait tout à sa place sur une belle plage. N'allez pas chercher pourquoi, vous n'êtes pas dans ma tête et avez toutes les raisons de vous satisfaire de cela.
Ce qui est formidable avec le monde moderne, c'est qu'il a donné Internet. Avec Internet, rien de plus aisé que de lancer une recherche pour voler une photo. C'est ce que je me suis permis de faire sans me sentir coupable de quoi que ce soit. Je suis conscient d'avoir voleré la photo de cette plage paradisiaque mais je m'en fous un peu, pour tout dire.
D'un côté, j'avais la voiture américaine, de l'autre la plage et son cocotier qui est un palmier. J'ai combiné le tout et ajouté un peu de sable sur les pneumatiques afin que ce soit un poil plus crédible.
Un de ces quatre, très prochainement j'espère, je vous parlerai d'un autre palmier pourvu de plein de feuilles. Une certaine sorte de palmier à dates, ose-je dire.

Bel-Air

jeudi 17 novembre 2016

Conseil pâteux du jour

Plein les nouilles

lundi 14 novembre 2016

Hippophagie

Liaan, gentil lecteur de ce blog qui nuit (très) grave, nous fait part dès potron-minet ce matin du fait qu'une revue bien connue des amateurs de 2cv Citroën fait de la pub pour ce blog qui nuit (très) grave dans un encart diffusé sous la forme d'un fichier pdf.
Toujours soucieux de capitaliser mon pouvoir de nuisance, je n'hésite pas à vous faire subir la vision d'une photo déjà publiée ici mais traitée, pour l'occasion, en noir et blanc.
La question est de savoir si François Brun, boucher-charcutier à Limoges (Haute-Vienne) se sert de sa 2cv pour transporter de la viande chevaline, bien entendu.

2cv à Brive

mardi 8 novembre 2016

Il n'y a rien de meilleur

Miam !

lundi 5 septembre 2016

On ne boit pas sans peine

C'était à Périgueux et c'était les Vintage Days. Vous n'ignorez pas l'intérêt que je porte à l'endroit des 2cv et particulièrement les modèles anciens et particulièrement les fourgonnettes. Et justement, une d'entre-elles était présente parmi les véhicules exposés. Il était difficile de ne pas la voir. Il s'agit d'une AZU de 1955 superbement restaurée et décorée.C'est jean do, peintre en lettres diplômé qui a assuré de main de maître le lettrage. A l'intérieur de la 2cv, on pouvait trouver des caisses de boissons apéritives de la marque corrézienne.

2cv Salers

2cv Salers

2cv-salers-18.jpg

2cv Salers

jeudi 1 septembre 2016

Reims Cauchon

En hommage à Pierre Cauchon né en 1371 à Reims connu principalement pour avoir initié le procès de Jeanne d'Arc. Il est à noter que je n'ai rien contre Jeanne d'Arc, que cette photo ne concerne pas directement icelle, qu'elle ne concerne pas plus l'évêque de Beauvais et que la consommation d'alcool est néfaste à la santé. D'autre part, je m'excuse par avance aux personnes que la vue d'un cochon pourrait choquer. Je signale que nul animal a été blessé ou maltraité durant la séance photographique. Je précise enfin que le visuel représenté sur cette image appartient aux détenteurs des droits et que je m'engage à retirer ma photographie si jamais elle est considérée comme pouvant porter atteinte à l'image de marque des ayants-droits. Enfin, je confirme que tout cela n'est écrit que pour remplir un peu la page. Bonne journée à toutes et tous.

Cochon d'ivrogne

jeudi 18 août 2016

Et si les végétaux avaient des yeux

Mangez-moi

Concombre à cornes

mercredi 13 juillet 2016

Proboscidé rose

Je n'ai jamais assez bu pour avoir ces visions. Je le regrette parce que ça doit valoir le coup, mine de rien. Sur les bouteilles de Delirium Tremens et de Delirium Nocturnum de la brasserie Huygue on peut voir ces animaux fabuleux et bien sympathiques. Après une rapide compulsion de ma documentation encyclopédique, je suis en mesure de vous assurer que ces animaux n'existent pas et n'ont jamais existé sur notre bonne vieille planète. Toutefois, le doute peut subsister pour les plus anciens ancêtres des éléphants que nous connaissons aujourd'hui. Si nous pouvons écarter le cas du mammouth dont on n'a retrouvé des spécimens conservés dans le pergélisol russe et qui ne sont pas de la bonne couleur, nous ne savons rien ou pas grand chose du teint des mastodontes et autres bestioles du genre. Cependant, nous pouvons légitimement douter que des mammifères aient pu afficher cette couleur bien que l'on prétende ici et là que si les éléphants sont parfois roses c'est par souci de mimétisme ou de camouflage et afin de pouvoir se cacher parmi les fraises des bois. Cette hypothèse est à prendre avec des pincettes.
Le dessin que je vous propose aujourd'hui est une version modifiée d'un dessin plus ancien. Il a tapé dans l'œil de la responsable d'une brasserie de Montparnasse qui m'a demandé quelques arrangements pour qu'elle puisse en faire son enseigne, son logo. Vous pensez si j'ai accepté !

elephant-after.jpg

jeudi 9 juin 2016

Le bien est à l'est

Westmalle

jeudi 2 juin 2016

Kro

Retour aux fondamentaux. Une petite bière sans prétention qui a été injustement moquée par Cabu et qui n'est pas si mauvaise que l'on veut bien le dire.

Kronenbourg

mardi 31 mai 2016

L'attrape-poussière

Les ménagères ne me démentiront pas, l'ennemi, c'est la poussière. Déjà dans les grottes et abris-sous-roche, des peintures pariétales aujourd'hui effacées l'attestent, Madame préhistorique faisait la chasse à la poussière et aux moutons pendant que Monsieur son époux chassait le phoque et le mammouth pour le barbecue organisé à l'occasion de la fête des voisins. Dans son ouvrage traitant de la question, Platon explique combien la poussière était à l'époque un problème insoluble dans le vin en plus de provoquer des allergies dues aux acariens. Plus près de nous, les archives nous enseignent que Louis Padelle avait déjà déposé un brevet d'avaleur à poussières imaginé autour de poumons de bovins actionnés par un puissant ressort que l'on remontait à l'aide d'une manivelle de bois de palissandre. En 1901, et wikipedia vous le confirmera, un ingénieur britannique du nom de Hubert Cecil Booth invente l'aspirateur motorisé. Dès lors, les savants n'ont de cesse de perfectionner l'appareil afin de toujours mieux aider la ménagère à faire place nette et aujourd'hui, après l'aspirateur sans sac, elle peut se reposer sur le robot autonome qui se promène seul à la recherche de la moindre particule poussiéreuse avant de revenir à sa base pour faire le plein de bonne électricité nourricière. La modernité fait rage et on se demande bien où s'arrêtera le progrès.
Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de la notion de sérendipité. Vous n'êtes pas idiots, je suppose que oui. Enfin on ne sait jamais, il faut être prudent. La sérendipité, c'est la joie du fainéant et de l'incompétent, du fumiste et du traîne-savate. Dans la vie, vous n'avez pas l'intention de vous en faire ? Optez pour la sérendipité ! La sérendipité, c'est découvrir quelque chose d'intéressant sans rien faire d'autre que d'attendre que ça survienne. Vous voulez découvrir un bon antibiotique ? Vous vous abstenez de faire la vaisselle, vous partez en vacances et au retour, vous découvrez la pénicilline[1]. Vous voulez aller à un endroit précis et connu ? Vous partez en sens inverse et vous découvrez l'Amérique. La sérendipité, c'est la chance de l'incapable, du néfaste, du parasite, de l'inutile, de l'ignorant et de l'idiot. Dans la culture populaire, nous pouvons noter le personnage de Gaston Lagaffe qui, bien trop souvent, "trouve" un explosif puissant ou un produit chimique corrosif en cherchant à ouvrir une boîte de sardine ou un endroit où faire la sieste. Gaston Lagaffe est un mauvais exemple pour la jeunesse.
Moi qui ne suis pas la moitié d'un imbécile, j'ai récemment fait appel à la sérendipité pour venir à bout de ce problème insoluble lié à la présence persistante de poussières de toutes natures chez moi. D'où vient-elle ? Qui l'amène ? Pourquoi de préférence chez moi ? Je n'en sais rien. Le fait est qu'il y a beaucoup plus de poussière chez moi que chez les autres. Je l'ai remarqué à maintes reprises lors de mes études sur le sujet. J'estime à 1,5kg de poussière au mètre carré chez moi quand on atteint à peine les 5g pour la même surface chez tant d'autres. Avouez que tout de même, hein !
Le fait que mon logis soit dépourvu de ménagère n'est peut-être pas totalement étranger à cet état de fait. Lorsque, aux débuts des années 2000, j'ai acheté un aspirateur que l'on m'a vendu pour performant, je me suis bien assuré auprès du vendeur femelle auquel j'avais eu à faire que l'appareil fonctionnerait sans ménagère. J'ai été clair et insistant sur cette question. Je me suis fait avoir comme un bleu. Bientôt quinze ans que cet aspirateur est là et la poussière aussi. Cet aspirateur ne vaut rien[2] et refuse d'effectuer le travail pour lequel il a pourtant été conçu. Je suis déçu.
Là où la sérendipité est entrée en jeu, c'est lorsque j'ai voulu boire de l'alcool pour oublier ma misérable condition de célibataire envahi par la poussière envahissante. Je me suis aperçu qu'une bouteille avait attiré la poussière à elle. Là où je ne suis pas qu'un peu fier d'être intelligent[3] c'est que j'ai compris que les bouteilles pouvaient jouer un rôle d'aspirateur à poussière. Je l'ai vérifié sur d'autres flacons disposés ci et là chez moi. Les preuves se suffisent à elles-mêmes et une photo prouve mes dires en image. Je songe à faire une communication scientifique pour une parution dans une revue à comité de lecture d'ici peu. Ma découverte va révolutionner la notion même de ménage. Songez un instant un sol constitué de bouteilles à boire[4]. Vous marchez sur votre cave, vous prélevez une bouteille dont vous buvez le contenu en prenant bien garde de ne pas faire tomber la poussière. Une fois la bouteille vidée, vous allez la porter au conteneur à verre à recycler avec la poussière ! Ainsi, vous avez le bonheur de faire le ménage en vous bourrant la gueule et personne ne pourra plus jamais vous reprocher d'être porté sur la bouteille. Elle est pas belle, la vie ?

Bouteilles aspirateur à poussière

Notes

[1] sorte de moisissure que ressemblerait à un pinceau (pencil)

[2] je l'ai pourtant payé son prix

[3] et ce n'est pas donné à tous !

[4] j'ignore pour l'heure si le principe fonctionne avec des bouteilles vides

vendredi 20 mai 2016

Catastrophe culinaire

Que ce soit bien clair, ce que j'ai mangé hier soir, aucune bête au monde n'aurait accepté d'y goûter. J'étais en train de réfléchir à ce que j'allais me préparer pour mon repas lorsque c'est parti en vrille. Il y a dû y avoir des neurones qui ont pété et cela m'a conduit à m'aventurer sur les chemins hasardeux de l'expérimentation culinaire. Ça pourrait être burlesque.
J'aime bien ces expérimentations, m'amuser à associer des aliments plus ou moins consommables au gré de ce que je découvre dans mes réserves. Je ne suis pas du genre à faire attention aux dates limites de consommation ou aux recommandations sanitaires élémentaires. Je n'ai peur de rien et suis prêt à prendre les pires risques au nom de la science. Je tiens ça de mon grand-père maternel qui, semble-t-il, pouvait digérer presque n'importe quoi et même le pire. Je dois avoir un gène qui me permet de sécréter des sucs gastriques particulièrement corrosifs et efficaces. Bien entendu, je vous déconseille de suivre mes pas et de vous essayer à la réalisation de ce plat. Je décline toute responsabilité et ne veux pas avoir de morts sur la conscience, bien qu'il me semble qu'elle s'en accommoderait sans grand état d'âme, tel que je la connais.

Je venais de découvrir un paquet de lentilles du Puy entamé depuis des lustres et, comme j'avais des saucisses de Toulouse à disposition, je me suis dit que je pouvais me faire une saucisse aux lentilles. Pour rigoler un brin, j'ai regardé l'indication marquée sous le paquet qui m'apprenait que le produit était à consommer de préférence avant le 16 décembre 2011. On se demande, franchement ! Peut-être que ces lentilles n'étaient pas au mieux pour leurs qualités organoleptiques, possible qu'elles aient perdu de leur intérêt gustatif, peu probable que ce soit devenu mauvais ou dangereux. Aller zou ! Dans une casserole avec six fois leur volume d'eau.
La saucisse, elle, est relativement récente. Juste un peu plus d'une semaine. "A consommer jusqu'au 18 mai", est-il inscrit. Sans importance. Et il m'en reste encore pas mal ! J'ai l'idée d'en faire cuire une dans une poêle avec un peu d'huile. Ça ne part pas si mal que ça.
En prenant une saucisse, je me souviens que j'ai des carottes. J'en prends une que je pèle et détaille en fines rondelles que j'ajoute aux lentilles en train de cuire. Ça ne peut pas nuire. Moi, cuisiner m'ouvre l'appétit et me donne des idées. Je regarde la pauvre saucisse qui crépite dans sa poêle en tôle, toute seule. Elle me fait de la peine, la pauvre. J'attrape un oignon, je l'épluche et le coupe en fines lamelles que j'ajoute à la saucisse. Ça commence à prendre tournure, mon affaire.
C'est à ce moment que je me suis mis à déjanter complet. Je me suis mis à avoir peur de ne pas avoir assez pour me remplir l'estomac. C'était parfaitement idiot puisque rien que pour les lentilles, il y en avait largement pour deux. D'ailleurs, il m'en reste. Mais bon, donc, j'ai peur de manquer et je prends une belle grosse pomme de terre que je pèle et coupe afin de la faire sauter dans de la graisse de canard. J'ai le sentiment que l'on s'écarte beaucoup des règles diététiques fondamentales. On ne va pas faire dans le légume vapeur allégé, je vous préviens.
L'oignon blondit tandis que la saucisse se colore. Je me dis qu'il manque un truc pour que l'œuvre soit parfaite. j'ajoute du sel et du poivre et ça ne me suffit pas. Et là, l'illumination ! "A consommer avant le 23 mars". On est quel jour au fait ? Ça se périme, la crème fraîche ? Je sens, rien de particulier à signaler. Ça sent comme d'habitude. Je risque le tout pour le tout. Hop ! Dans la poêle !
Les lentilles finissent de cuire, les pommes de terre sont à la limite de la crémation, la saucisse et sa sauce crémeuse aux oignons est parfaite, je peux dresser le plat. Une bonne grosse louche de lentilles, les pommes de terre sautées, la saucisse et je verse cette belle grasse sauce. Je suis satisfait, ça flatte l'œil, ça me fait saliver. Je fais une photo pour vous montrer et vite, je me saisis de la fourchette et du couteau. Je mange, je goûte, j'analyse. Pas mauvais. Je regrette un peu de ne pas avoir poussé la logique jusqu'à ajouter de la bière à ma sauce. Ça aurait apporté un plus, c'est sûr. Je mange tout, je récupère bien toute la sauce avec du bon pain, je n'ai plus faim. Rassasié comme on dit.

Bouffe et ferme ta gueule

mercredi 16 mars 2016

C'est pas d'la p'tite bière

Quelques flacons

dimanche 14 février 2016

Amour toujours

...et bisous baveux

vendredi 12 février 2016

Un peu de tout pour tous les goûts

Tiens ? Il pleut ! Ça faisait longtemps. Ce qu'il y a de bien, avec la pluie, c'est que ça indique qu'il ne gèle pas.
Ce matin, je pensais à l'inertie d'une maison et de la mienne en particulier. Il y a quelques jours, je suis tombé en panne de fuel. C'est plutôt bon signe, c'est que la chaudière fonctionne. La première nuit, douillettement emmitouflé dans la couette, ça c'est bien passé. Au matin, mine de rien, ça allait encore. Je suis tout de même allé chercher du bois pour allumer un feu dans la cheminée. Franchement, c'était plus histoire de dire que par réelle sensation de froid. Le thermomètre affichait encore un peu plus de dix degrés. Cela après toute une nuit sans chauffage. C'est ça qui m'a fait penser à l'inertie de la maison. Les calories emmagasinées ne s'échappent pas si facilement. Et du coup, je me suis demandé une fois de plus par où part la chaleur lorsque je chauffe. Enfin bon. J'allume un feu dans la cheminée et j'apprécie la chaleur et les sons que cela libère. Bien que ce ne soit certainement pas le plus efficace et le plus économique des modes de chauffage, c'est certainement le plus agréable et amusant. La journée se passe et ce n'est qu'en début de soirée que je me dis que, tout de même, il ne fait pas si chaud que ça.
Hier matin, le thermomètre indiquait nettement moins que 10°. J'ai tout de même allumé un feu. La livraison de fuel était prévue pour demain, samedi. Dans la matinée, le téléphone sonne. C'est le livreur qui vient de faire une livraison à Azerat et qui m'appelle pour voir si je suis là. J'y suis et il vient me livrer. Il en profite pour remplir la cuve du voisin, voisin qui en profite pour me donner (à ce prix, ça ne se refuse pas) des pommes de terre. J'attends que les saletés et autres particules en suspension dans la cuve se déposent avant de relancer la chaudière et c'est vers le milieu de l'après-midi que j'appuie sur l'interrupteur et que le brûleur entre en fonction.
Eh bien pour retrouver une température acceptable, il faut du temps. Ce matin ce n'est toujours pas revenu à l'état d'avant l'arrêt de la chaudière. Encore cette histoire d'inertie. Il faut chauffer les pierres des murs avant tout. C'est ce qu'il me semble mais je ne suis pas un spécialiste.
Bien que ça n'ait pas grand rapport, je pense aux ondes gravitationnelles que les scientifiques sont parvenus à démontrer en donnant raison à l'intuition de Albert Einstein au passage. Honnêtement, je n'ai pas tout compris de ce que cela implique et nous apprend de l'univers mais ça semble fichtrement intéressant tout de même. Prenez le temps d'écouter la radio ou de lire quelques articles sur le sujet, vous comprendrez sans doute mieux que moi et vous pourrez tenter de m'expliquer par la suite. Bien que je n'y comprenne que dalle, je suis passionné par toutes ces histoires d'astrophysique. Le détonateur a été un bouquin de Hubert Reeves lu il y a une trentaine d'années. Je ne comprenais pas tout mais j'avais l'impression de voyager dans des mondes incroyables. C'est bien mieux que la science fiction, ces bouquins de vulgarisation scientifique ! Je me souviens avoir lu le livre de Stephen Hawking, "Une brève histoire du temps", paru en 1988 qui tente d'expliquer le Big Bang ou les trous noirs. Je me souviens surtout n'avoir rien pipé à rien et d'être passé sur les équations sensées expliquer les propos avec circonspection. J'ai sans doute grappillé deux ou trois bricoles mais j'ai surtout compris alors que je ne serai jamais astrophysicien. Le doute n'existait pas réellement mais, au moins, j'étais désormais bien fixé sur le sujet. Ce n'était pas pour moi. On ne peut pas être partout. Je prouve que l'on peut n'être nulle part, par contre.

Arbre cassé
J'avais fait cette photo. Au départ, je l'avais écartée. J'étais prêt à la jeter, à l'effacer du disque dur. Et puis, je lui ai donné sa chance. Je l'ai regardée mieux, je lui ai trouvé quelque chose. Ce qui ne me plaisait pas, c'était que je n'avais pas pu cadrer comme je l'aurais voulu. Les abords de l'étang où se trouve cet arbre cassé étaient détrempés et je n'avais pas de bottes en caoutchouc avec moi. Je n'avais pas une folle envie de me mouiller les chaussettes. J'avais tout de même déclenché. Du coup, j'avais écarté cette photo pour une mauvaise raison. En la regardant mieux, après l'avoir passé par la tourniquette à faire du noir et blanc, je lui ai trouvé quelque chose. J'ai forcé un peu les contrastes, j'ai relevé les ombres et voilà une image qui me satisfait.

Nous avons eu le paléolithique et la période gauloise, voici l'époque mérovingienne. Vous le saviez, vous, que le nom vient d'un roi franc du nom de Mérovée ? Je l'ignorais avant de le savoir. Alors, oui, il n'est pas certain qu'il ait existé, d'accord. Le nom vient de lui tout de même. C'est avec les Mérovingiens que naît la France, à ce que l'on nous raconte. Clovis, le vase de Soissons, tout ça. Les soissons, pour moi, ce sont surtout les haricots. Les haricots n'étaient pas connus en Europe à l'époque. Du coup, on peut supposer que le cassoulet était inconnu également et que Clovis n'en a jamais mangé.

Mérovingiens
Puisque l'on en est à parler nourriture et puisque j'ai décidé de purger un peu mon fonds d'illustrations qui iront bien pour le blog, je vous propose une photo que j'ai faite pour un jeu sur Internet, sur un forum. Là, en l'occurrence, je ne vous propose pas de découvrir ce que la photo représente. Je suis presque certain que vous allez trouver sans peine. J'aime bien le jambon. Celui-ci n'est pas le meilleur qui soit. C'est du quasi industriel. Il n'est pas mauvais non plus. J'aime bien le jambon avec quelques pommes de terre sautées dans la graisse de canard ou avec du bon pain et du bon beurre. Avec un bon verre de bon vin rouge, ça passe bien, je trouve. Un petit plaisir simple et facile. Un plaisir à l'échelle de celui procuré par une bonne pomme accompagnée de bonnes noix. Ou d'une tarte aux pommes, tenez ! Ah ça c'est bon, la tarte aux pommes ! Ou bien des crêpes toutes simples, aussi. Il n'y a rien de meilleur que les bonnes choses simples. Le poulet rôti fait partie de l'inventaire que je pourrais éventuellement dresser si j'en avais l'envie.

Le jambon, c'est bon
Passons à autre chose. Et parce que cela peut tout à fait entrer dans le cadre du "autre chose", parlons de téléphone. Je vous disais récemment que j'en cherchais un pour remplacer celui qui fonctionne mal. Si vous lisez ce blog et si vous avez un peu de mémoire, vous vous souviendrez que je déclarais ne pas vouloir de smartphone. Figurez-vous que deux bonnes personnes qui se reconnaîtront, Fred et Marie-Jo, ont écouté mon appel et m'ont proposé un iPhone pour pas cher. Ce n'est pas le dernier modèle mais c'est mieux ainsi. C'est un 3G. Pour tout vous dire, je ne connais pas bien les modèles de téléphones. Au début, sans que je sache pourquoi, il ne fonctionnait pas. D'abord, il refusait de se charger ou il le faisait d'une façon un peu erratique. Une fois que j'ai réussi à faire en sorte que la batterie se charge, je me suis aperçu que l'écran tactile ne fonctionnait pas. Rien à faire et c'est désolant pour un appareil qui fonctionne grâce à cette technologie, vous en conviendrez sans peine. N'écoutant que ma détermination à ne pas me laisser emmerder longtemps par un appareil, je pars à la recherche d'informations sur Internet. J'apprends que le dysfonctionnement est généralement dû à la mauvaise connexion d'une nappe. Je me débrouille comme je peux sans ouvrir le téléphone et j'arrive à faire fonctionner cet écran tactile. Chouette ! Le iPhone semble fonctionner, je fais une sauvegarde. La crainte que j'avais au début d'un iPhone bloqué sur le réseau Orange s'évapore lorsque j'insère la carte SIM de chez Free Mobile. Elle est reconnue, le téléphone fonctionne.
Je déchante lors du premier appel reçu. Je n'entends rien. Le haut-parleur ne fonctionne pas. Si j'active les hauts-parleurs additionnels qui permettent d'écouter, par exemple, de la musique en stéréo, ça fonctionne. Ce n'est pas pratique. Alors, je me décide à ouvrir le iPhone. Un petit tournevis, une ventouse, c'est parti pour une exploration des entrailles de la bête. Je déconnecte les trois petites nappes qui retiennent le bloc écran du reste de l'appareil, je nettoie tout ça et je remonte le tout. Comme par miracle, ça fonctionne désormais tout à fait bien.
Alors donc, du coup, me voilà avec un smartphone. Sauf que j'ai la chance qu'il soit trop ancien pour imaginer trouver des applications qui pourraient fonctionner avec lui. Tout de même, j'ai paramétré le bouzin pour recevoir des courriers électroniques et en envoyer. Ce n'est pas que j'aie l'intention de trop me servir de cela mais comment résister ? Pour tester, je suis même allé jusqu'à mettre quelques morceaux de musique. Enfin là, c'est certain, je ne vais pas trop utiliser cette fonction. Je n'aime pas écouter de la musique au casque et, de toutes les façons, le seul que j'ai à ma disposition est très mauvais. Je donne un mauvais point à Apple qui ne permet pas d'importer les contacts présents sur la carte SIM. Pas grave. Il y a des applications "natives" que l'on ne peut pas supprimer. Pas grave non plus. Je les ai toutes regroupées dans un dossier que je suis allé cacher loin. J'y ai mis tout ce dont je ne me servirai pas. L'appareil photo et le logiciel permettant de les visionner, le calendrier et la calculette, le dictaphone et le logiciel de navigation, l'horloge et les notes ainsi que la météo. Voilà, juste l'essentiel, le téléphone. Point. J'en suis encore à découvrir comment on utilise cet appareil. Ce n'est pas mal foutu, tout de même, il faut reconnaître.

Pour finir, un dessin de moto. Il y a quelques jours, je cherchais une idée de dessin. Je voulais m'exercer à l'encrage avec un pinceau que je n'utilisais pas parce que je le trouvais trop difficile. Pour encrer, il me fallait un crayonné. Je n'avais pas d'idée qui se pointait à l'horizon alors je me suis rabattu sur du facile. L'encrage s'est finalement relativement bien passé. Je pense que j'utiliserai ce pinceau pour quelque temps encore. Ce matin, j'ai terminé une mise en couleurs dans le but de vous en faire profiter. Et c'est sur ça que je termine le billet du jour.

Gronda

vendredi 22 janvier 2016

Œufs de poissons pas nés

Puisque pénurie de canard et foie gras il faut craindre, je change drastiquement de régime alimentaire. Tant pis pour les palmipèdes, tant pis pour les fins vins blanc ou rouge, tant pis pour les pommes de terre sarladaises, adieu petit toasts grillés et figues confites, bonjour à la vodka et à ces petits œufs qui vont si bien avec juste quelques pommes de terre à l'eau !

Petit repas tout simple

jeudi 24 décembre 2015

Pour Noël, faut avoir les boules

Blue of London

vendredi 11 décembre 2015

Soyez chic et soyez bien habillé pour l'hiver

T-shirts

vendredi 25 septembre 2015

In pig all is good

C'est un fidèle lecteur du blog qui nuit (très) grave qui me permet de rester dans le thème du cochon. J'avoue que l'information n'était pas parvenue jusqu'à mes douces oreilles finement ourlées. Pourquoi et comment ? Je ne me l'explique pas. Et pourtant ! Quelle information ! Mazette ! Je vous laisse deviner de quoi il en retourne si vous ne l'avez pas compris.

cochon qui s'en dédit

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